Saturday, May 10, 2008

Notre Folie








Edgar Degas
(1834-1917) - Cabaret (plus details), c. 1875-7


What good is sitting alone in your room?
Come hear the music play.
Life is a Cabaret, old chum,
Come to the Cabaret.

Put down the knitting,
The book and the broom.
Time for a holiday.
Life is a Cabaret, old chum,
Come to the Cabaret.

Come taste the wine,
Come hear the band.
Come blow your horn,
Start celebrating;
Right this way,
Your table's waiting

No use permitting
some prophet of doom
To wipe every smile away.
Come hear the music play.
Life is a Cabaret, old chum,
Come to the Cabaret!

I used to have a girlfriend
known as Elsie
With whom I shared
Four sordid rooms in Chelsea

She wasn't what you'd call
A blushing flower . . .
As a matter of fact
She rented by the hour.

The day she died the neighbors
came to snicker:
"Well, that's what comes
from to much pills and liquor."

But when I saw her laid out like a Queen
She was the happiest . . . corpse
I'd ever seen.

I think of Elsie to this very day.
I'd remember how'd she turn to me and say:
"What good is sitting alone in your room?
Come hear the music play.
Life is a Cabaret, old chum,
Come to the Cabaret."

And as for me,
I made up my mind back in Chelsea,
When I go, I'm going like Elsie.

Start by admitting
From cradle to tomb
Isn't that long a stay.
Life is a Cabaret, old chum,
Only a Cabaret, old chum,
And I love a Cabaret!

Cabaret (lyrics) by Fred Ebb

Musique du Jour: Ute Lemper, Padam . . . Padam . . .



Padam . . . Padam . . .

Cet air qui m'obsède jour et nuit
Cet air n'est pas né d'aujourd'hui
Il vient d'aussi loin que je viens
Traîné par cent mille musiciens
Un jour cet air me rendra folle
Cent fois j'ai voulu dire pourquoi
Mais il m'a coupé la parole
Il parle toujours avant moi
Et sa voix couvre ma voix

Padam . . . padam . . . padam . . .
Il arrive en courant derrière moi
Padam . . . padam . . . padam . . .
Il me fait le coup du "souviens-toi"
Padam . . . padam . . . padam . . .
C'est un air qui me montre du doigt
Et je traîne après moi comme un drole d'erreur
Cet air qui sait tout par cœur

Il dit: Rappelle-toi tes amours
Rappelle-toi puisque c'est ton tour
'y a pas d'raison pour qu'tu n'pleures pas
Avec tes souvenirs sur les bras . . .
Et moi je revois ceux qui restent
Mes vingt ans font battre tambour
Je vois s'entrebattre des gestes
Toute la comédie des amours
Sur cet air qui va toujours

Padam . . . padam . . . padam . . .
Des "je t'aime" de quatorze-juillet
Padam . . . padam . . . padam . . .
Des "toujours" qu'on achète au rabais
Padam . . . padam . . . padam . . .
Des "veux-tu" en voilà par paquets
Et tout ca pour tomber juste au coin d'la rue
Sur l'air qui m'a reconnue

Écoutez le chahut qu'il me fait

Comme si tout mon passé défilait

Faut garder du chagrin pour après
J'en ai tout un solfège sur cet air qui bat . . .
Qui bat comme un cœur de bois . . .

Lyrics by Henri Contet and music by Norbert Glanzberg